La vérité, c’est quoi ?
(à partir de l’allégorie de la Caverne de Platon)
Médiathèque Le Point d’Interrogation (Le Bourget)
Mars 2021
Vivre ensemble, ça veut dire quoi ?
Secours Populaire Français (Paris 19e)
Janvier 2018
L’imagination, c’est quoi ?
Lab School (Paris 2e), septembre 2017
Discussion philo à partir du spectacle « La Petite Soldate » (Gaëlle Bourges / association Os, 2025)
La petite soldate suit le mélodrame « Histoire du Soldat », composé par Igor Stravinsky et Charles Ferdinand Ramuz en 1917, mais avec quelques variantes : le soldat qui rentre chez lui en permission est une soldate qui déserte. L’action n’a pas lieu pendant la Grande Guerre, mais pendant la guerre d’Algérie. Un père et une fiancée attendent au pays, mais en chemin la soldate rencontre la diable, et échange son tourne-disque contre un livre magique qui donne tout. Elle est contente, la petite soldate, avec son livre. Mais personne chez elle ne la reconnaît : ni son père, ni sa fiancée. Elle devient riche, mais n’arrive plus à être aimée.
Eh oui, grâce au livre de la diable, elle a tout, mais tout est aussi rien : il aurait fallu faire preuve de plus de discernement quant à l’accumulation sans fin de biens ; ou réaliser qu’en perdant la musique, elle perdait tout ; et que la guerre d’Algérie – qu’elle a pourtant fuie – avait déjà brisé sa vie.
Avec les bons mots de Ramuz, une bande son originale, et les Bee Gees pour remonter le moral.
En explorant les thématiques du besoin, de l’envie et de l’amour, Les petites Lumières interviendront avec des discussions en famille à visée philosophiques au théâtre Antoine Vitez à Ivry-sur-Seine.
Discussion philo à partir du spectacle « La Traversée » (Cie Belova – Iacobelli)
À travers les yeux d’une enfant, Une traversée explore les mystères et les mécanismes de la conscience face à l’absurdité de notre monde, déchiré par les guerres et en effondrement. Inspiré de La traversée du miroir de Lewis Caroll, le spectacle marie ce conte merveilleux à la prouesse technique et la puissance émotionnelle de la Cie Belova – Iacobelli, ce qui donnera assurément naissance à un bijou de poésie et d’inventivité.
Une enfant joue avec un chaton à côté de sa maison détruite par la guerre. De ces ruines éparpillées, de ce marais noir, surgissent les figures des univers imaginés par la petite fille.
En explorant les thématiques de l’absurde, de la guerre et de la recherche de sens, Les petites Lumières interviendront avec des discussions en famille à visée philosophiques au théâtre Antoine Vitez à Ivry-sur-Seine.
Discussion philo à partir du spectacle « Dans la maison de l’ogre » (Carole Thibaut, 2025)
Une femme vit seule avec ses deu
x enfants, un garçon de 7 ans et une adolescente de 15 ans. Ils mènent tous trois une existence joyeuse, un peu bohème, ponctuée par les visites d’Anne, leur vieille amie incorrecte. Un jour la femme rencontre un homme dont elle tombe amoureuse. L’homme est taciturne, mais la femme affirme qu’il a un cœur en or. Quelque temps après, l’homme vient s’installer dans la maison de la femme et de ses deux enfants. Peu à peu, avec la présence de l’homme, la maison va se transformer…
Dans la maison de l’ogre parle d’emprise, de la lente installation d’un pouvoir totalitaire, de la chape de plomb mortifère qui l’accompagne, mais aussi de sororité, de la joie comme force de résistance, et de la nécessité vitale de la désobéissance.
Discussion philo à partir du spectacle « Smartville » (Damien Houssier, 2025)
Plongez dans l’univers ludique, loufoque et poétique de Smartville, une fable drôle, trépidante et engagée, adaptée de l’album éponyme (Glenat/ Sony) illustrée par Ronan Badel.
Rose vit avec ses parents à Smartville, une cité aseptisée et hyper digitalisée où tous les habitants portent des globphones qui les enferment dans une réalité virtuelle. Un matin, par un concours de circonstances, Rose se retrouve dans le jardin de Babagaïa, le dernier espace vert de la ville. Elle y rencontre des personnages farfelus et terriblement attachants. Pour sauver le jardin de la destruction, ensemble, ils imaginent une opération commando, afin d’amener les Smartvilliens à ouvrir les yeux, à retrouver le bonheur d’être ensemble et à renouer avec la nature.
Smartville c’est un concert, du théâtre, de la poésie et beaucoup de folie. Un divertissement pour petits et grands, mettant punchlines, vannes et refrains imparables au service de thèmes profonds à aborder en famille.
En explorant les thématiques de la réalité virtuelle, de la nature et du bonheur, Les petites Lumières interviendront avec des discussions en famille à visée philosophiques au théâtre Antoine Vitez à Ivry-sur-Seine.
Discussion philo à partir du spectacle « Oh Waouh » (MGO, 2022)
Oh Waouh est un conte philosophique autour de petites chrysalides bleues spongieuses que l’on appelle waouh à Phrodys. Véritables concentrés d’amour et de bien-être, elles s’offrent à qui sait les voir et se multiplient grâce au partage.
Zélie prend le train seule pour aller rejoindre son grand-père If à l’autre bout de la ville. Pour cela elle doit traverser toute la cité Narcys, suite d’immeubles placardés d’enseignes publicitaires à l’honneur du HUM (écran qui sert à tout, qui apporte un plaisir modéré et un bonheur de courte durée et diffuse des publicités à longueur de temps). Le voyage est long, les annonces sortant des HUM la bercent et Zélie s’endort. Dans son rêve, un mi-homme mi-bouc qui ressemble étrangement à son grand-père prend les commandes du train pour lui raconter son histoire. Celle-ci nous emmène vers un monde fantastique où hommes et bêtes vivaient en symbiose avec une nature débordante, au temps de Phrodys.
En explorant les thématiques de la nature, du rêve et de l’amour, Les petites Lumières interviendront avec des discussions à visée philosophiques avec des classes de CE1, CE2, CM1 et CM2 à l’Espace Sarah Bernhardt de Goussainville en 2022.
Discussion philo à partir du spectacle « Le Syndrome du Banc de touche » (Léa Girardet, 2018)
Le Syndrome du banc de touche est un spectacle très réussi sur l’échec. Sur ces destins qui se jouent à trois fois rien : celui ou celle qui entre sur le terrain de jeu (pelouse ou scène) et ceux qui restent, sur le banc de touche et ont pourtant du talent à revendre.
Il s’agit ici de se demander quelle peut être la beauté de l’échec dans une société où la performance, la concurrence et la réussite nous sont données comme les seules lignes de conduite valable. Pourtant, il y a fort à parier que le succès se rencontre aussi en faisant l’expérience de l’échec…
Le syndrome du banc de touche est une déclaration d’amour à “la lose” et à tous ces moments de doutes qui nous poussent chaque jour à devenir la personne qu’on devrait être.
En explorant les thématiques de la réussite et de l’échec, Les petites Lumières interviendront avec des discussions à visée philosophiques avec des classes de collège à l’Espace Sarah Bernhardt de Goussainville en 2022.
Discussion philo à partir du spectacle « La Petite Fille qui disait non » (Carole Thibaut, 2018)
Écrit et mis en scène par Carole Thibaut, ce récit d’initiation à la croisée de la fable et du théâtre contemporain explore le chemin par lequel se construit l’identité. Explorant le délicat chemin de l’émancipation, La Petite Fille qui disait non est un conte d’aujourd’hui qui parle de deuil et de désobéissance, de la façon dont on grandit quand on est enfant mais aussi quand on est adulte… C’est un conte initiatique, une histoire d’amour et de transmission entre une petite fille, sa mère et sa grand-mère, un rite de passage entre trois générations de femmes.
En explorant la thématique de l’identité, Les petites Lumières interviendront avec des discussions à visée philosophiques en famille à au Théâtre de Brétigny en février 2021.
Discussion philo à partir du spectacle « Désobéir » (Carole Thibaut, 2018)
Fête vibrante d’une émancipation féminine, quatre jeunes femmes épinglent le patriarcat de toutes les cultures mêlées, les injonctions religieuses, la misogynie et autres violences urbaines. Leurs familles sont originaires du Maroc, d’Iran, du Cameroun, de Turquie. Mais ici et maintenant, elles font le choix de la désobéissance. Prises de conscience et révoltes communes, elles dansent aujourd’hui, libres, joyeuses et guerrières. En 2017, la metteuse en scène Julie Berès et ses coauteurs Kevin Keiss et Alice Zeniter collectent les témoignages de quatre-vingts femmes, en assurent le montage et le livrent en pâture aux quatre comédiennes qui s’en mêlent. Spectacle culte aux corps libres, aux paroles brûlantes d’insolence, Désobéir met en cendres les stéréotypes, célèbre une France neuve, jeune, féminine et multiculturelle, sans tabou.
En explorant la thématique de la désobéissance, Les petites Lumières interviendront avec des discussions à visée philosophiques avec des classes de CE2 à l’Espace Germinal de Fosses en décembre 2021.
Discussion philo à partir du spectacle « Les enfants, c’est moi » (Cie Tourneboulé, 2016)
Une femme pas tout à fait comme les autres devient mère pour la première fois. Clownesse à l’imaginaire débordant, elle n’a pour autant pas encore vraiment quitté le monde de l’enfance et vit moitié accrochée à ses rêves, moitié à la réalité. Parce qu’elle a fantasmé cet enfant à naître, elle se laissera vite dépasser par l’arrivée de son enfant prodige. Pas si facile d’être mère finalement… Le bambin, lui, devra trouver sa place au milieu de son univers complètement fantasque fait de bric et de broc. Magnifiquement écrit et interprété, Les enfants, c’est moi bouscule avec tendresse et poésie les certitudes des grands comme des petits et questionne l’ambivalence des sentiments entre amours incommensurables et petites écorchures. Dans une écriture visuelle foisonnante, ce conte philosophique d’une grande densité ouvre un espace réjouissant où l’on se souvient que l’enfant et l’adulte sont finalement toujours une seule et même personne.
En s’interrogeant sur la relation parent / enfants, Les petites Lumières interviendront avec des discussions à visée philosophiques en famille à au Théâtre de Brétigny en février 2022.
Discussion philo à partir du spectacle « Mamie Rôtie » (Yvan Corbibeau, 2014)
C’est l’histoire d’une mamie qui est toujours dans son lit. L’autre, lui, le narrateur, le petit-fils, quand il vient la voir, il s’ennuie. Alors il fait des choses pour la distraire : il invente un monde de dessins, de mots, d’objets, de mouvements, pour elle autant que pour lui. Cela fait comme un puzzle d’objets animés, de récits enchâssés de devinettes, de chansons et de cartes postales. On découvre Mamie rôtie autant que l’univers onirique d’un auteur qui voyage dans deux têtes plutôt qu’une, avec cruauté et douceur. Un spectacle à déguster avec gourmandise, à la fois amer et sucré.
En s’interrogeant sur la relation intergénérationnelle, Les petites Lumières interviendront avec des discussions à visée philosophiques en famille à au Théâtre de Brétigny en mars 2022.
Discussion philo à partir du spectacle « Suzette project » (Daddy Cie, 2020)

Spectacle qui interroge la vision de la famille et de ses différents modèles. Des vidéos documentaires se mêlent au jeu théâtral et gestuel afin de découvrir, à travers un gang de mômes rugissants, les méandres de la diversité, l’ouverture à la tolérance, la naissance de la résistance.
Suzanne, fan d’Al Pacino et des tigres de savanes, a une maman et une mamoune.
Suzanne a aussi une best friend forever, Alice, dont les parents sont divorcés.
Dans la cour de récré, elles partagent leurs rêves d’aventures et font des plans sur la comète.
Mais tout bascule le jour où on vole et déchire en mille morceaux le poème que Suzanne avait écrit pour ses deux mamans. Elle se lance alors dans une grande cyber-enquête qui deviendra le Suzette Project.
Les petites Lumières interviendront avec des discussions à visée philosophiques avec dans les classes élémentaires de Fresnes en janvier 2021.
Discussion philo à partir du spectacle « Natchav » (Cie Les ombres portées, 2020)
Dans la pénombre d’un petit matin, le cirque Natchav arrive en ville. Brusquement, au nom de la sécurité, les autorités
ordonnent au cirque de partir et lui imposent un terrain vague en périphérie. Suite à une échauffourée, l’un des acrobates est arrêté et incarcéré pour outrage et rébellion. Circassiens et prisonniers se mettent à réaliser une évasion spectaculaire, pleine
d’ingéniosité et de rebondissements… Natchav est un thriller en théâtre d’ombres sur le thème de la liberté, où l’univers du cirque se confronte avec celui de la prison dans un jeu incessant entre manipulation à vue, ombres projetées et musique en direct.
Les petites Lumières interviendront avec des discussions à visée philosophiques avec les enfants d’Herblay en mars 2021.
Discussion philo à partir du spectacle « L’ombre de Tom » (Cie Le bel après-minuit, 2019)
Tom est effrayé par son ombre qui le suit à chaque pas. Alors un soir, en rentrant de l’école, il décide de fuir : il se penche doucement, noue ses lacets, se relève et se met à courir, laissant derrière lui, ce double qui l’inquiète tant. Désespérée, l’ombre part à sa recherche : de la forêt à la montagne, des fonds marins à la grande ville, c’est le début de nombreuses aventures pour retrouver Tom…
L’ombre de Tom est un spectacle visuel qui mêle ombres, objets et vidéo, porté par deux comédiens. Un spectacle délicat qui invite les enfants à réfléchir sur la nécessité de prendre des risques pour grandir.
Les petites Lumières interviendront avec des discussions à visée philosophiques avec les enfants de 3-6 ans au Théâtre intercommunal d’Etampes en novembre 2020.
Discussion philo à partir de la pièce « Qui pousse » (Cie Lunatic, 2016)
Qui pousse, spectacle jeune public à la croisée du cirque, du théâtre d’objet et des arts plastiques à partir de 3 ans, plonge petits et grands dans une matière visuelle mouvante, en constante transformation : au creux d’un enchevêtrement de bambous et de fils de coton, voici que les choses s’animent, que les formes prennent vie… La structure en bambous va progressivement pousser, érupter, se verticaliser. De cet univers tendu entre ciel et terre, jungle et magma aquatique, apparaissent images et sensations.
En écho les uns des autres, corps et structure muent, fleurissent du blanc vers la couleur, tandis que les voix progressent vers le langage, du cri inarticulé au chant harmonieux dans une langue imaginaire.
Avec les techniques du cirque aérien et du chant, les deux acrobates donnent ici à découvrir tout un chemin de vie. Trouver son équilibre, dompter son environnement, accepter l’autre, apprendre à communiquer… Une métaphore pour nous dire l’histoire d’une naissance et d’une mue, ou comment la prise en compte de ce qui nous entoure peut nous aider à grandir !
Les petites Lumières sont intervenues avec des enfants de 2-5 ans à l’Espace Germinal de Fosses (95) en février 2017.
Discussion philo à partir de la pièce « Pleine lune » (Cie La Balbutie, 2016)
Violon et voix dialoguent avec les odeurs et les sensations tactiles. Une invitation à entendre, mais aussi à palper la musique, comme un mouvement d’atomes, une sensation kinesthésique.
Pleine Lune associe sensations auditives, tactiles et olfactives pour créer un spectacle sensoriel, où chaque spectateur convoque ses sens et sonde l’invisible. Où chacun trace son sillage imaginaire.
Les petites Lumières ont accompagné des enfants de 7-10 ans dans cette découverte à l’Espace Germinal de Fosses (95) en mars 2017.
Discussion philo à partir de la pièce « Elle pas princesse lui pas héros »
(texte de Magali MOUGEL, 2016)
Leïli et Nils vont raconter leur histoire, chacun de leur côté, chacun à leur manière. L’histoire d’une fille qui sait se débrouiller dans n’importe quelle situation et celle d’un garçon qui préfère les petites choses silencieuses. Deux histoires qui se conjuguent et recèlent un tas d’autres histoires, celle d’une mamie rouleuse de mécanique et d’un baby-sitter fan de tricot. Deux expériences de vie qui vont se rencontrer et s’assembler comme un puzzle. Séparés en deux groupes, les spectateurs font tour à tour la rencontre des deux personnages.
Une histoire sensible jouant avec les souvenirs et quelques objets pour mieux tenter de déconstruire certains clichés et stéréotypes. La pièce aborde frontalement la question de la construction de l’identité et de la différence entre les garçons et les filles mais elle interroge avec subtilité le problème de la différence de façon plus globale.
Les petites Lumières sont intervenues avec des classes de primaire à l’Espace Sarah Bernhardt de Goussainville (95) en 2016 ainsi qu’à l’Espace Germinal de Fosses (95) en 2017.















